ÉTAT DES LIEUX de la température en VILLE

Progression de l’inconfort thermique au sein des villes au cours des 50 dernières années.

Au cours des 50 dernières la surface des villes a doublé un peu partout dans le monde et spécifiquement en France. Les villes se sont développées en prenant en compte les déplacements urbains dont la voiture reste encore longtemps le seul modèle.

Les surfaces bitumées et les trottoirs représentent en moyenne un quart de la surface de la ville. Cette progression très forte s’est faite sans imaginer qu’un jour ces voiries deviendraient des émetteurs de chaleur. Le béton des trottoirs, le bitume des chaussées, l’éclairage des commerces, l’activité de la circulation des véhicules, associées à toutes les activités humaines (clim, industries, ateliers), participent au réchauffement des températures d’une rue, auxquelles il est nécessaire bien sûr de rajouter l’activité météo et climatique.

Au fil des années, et notamment à partir de 2003, nous découvrons la violence d’un épisode caniculaire mal maitrisé. Depuis, les canicules progressent en nombre et en durée, mais aussi depuis quelques temps en température. La température moyenne des canicules en France dans les années 80/ 90 dépassaient difficilement les 35°.

Il n’est plus rare aujourd’hui de voir les thermomètres dépasser les 40° en France et 50° dans certains pays de l’arc Indien ou au Moyen-Orient.